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Ce que veulent les acheteurs immobiliers en cette rentrée 2021

simonet immobilier royan

05/10/2021

Après trois confinements, les maisons ont, plus que jamais, le vent en poupe !

Plus d’un futur acheteur sur 2 recherche une maison

Après trois confinements, les maisons ont, plus que jamais, le vent en poupe. Selon un ensemble d’études réalisées par Opinionway pour SeLoger, plus de la moitié des acquéreurs recherche une maison, tandis que les appartements n’attirent qu’un acquéreur sur quatre. « Les maisons sont particulièrement prisées par les 35-49 ans et les foyers concernés par le télétravail. C’est également davantage le cas des Franciliens qui cherchent une nouvelle résidence principale pour quitter l’Île-de-France. La recherche de maison concerne 70 % d’entre eux », indique Caroline de Gantès, Country Manager Director de SeLoger. Cette tendance est confirmée par le marché. « Pour la première fois, le prix des maisons individuelles augmente plus fortement que celui des appartements, note Frédéric Violeau, notaire et membre du Conseil supérieur du notariat à Caen. 

Pourtant, le « zéro artificialisation net », qui devra être atteint en 2050 selon la loi Climat et Résilience, publiée au journal officiel fin août, nécessite de développer des logements différents qui permettent de concilier l’envie d’espace des Français et la nécessaire frugalité en matière de consommation foncière.  Les modèles collectifs évoluent, ils sont plus écologiques, ouverts sur l’extérieur, lumineux. La maison individuelle y trouve sa place aussi mais différemment. Nous sommes capables de proposer des alternatives à la vision du lotissement loin des services et des transports d’une part et à celle du collectif exiguë et peu confortable d’autre part. » 

Ceux qui ne peuvent prétendre à l’achat d’une maison avec jardin, se tournent vers les appartements avec un balcon ou une terrasse. « Quasi-unanimement, la présence d’espaces extérieurs est considérée comme un critère important du futur logement », confirme Caroline de Gantès. Selon les données de l’enquête SeLoger, menée avec Opinionway, 94 % des ménages recherchant une résidence principale souhaitent un espace extérieur

 

La recherche en zone rurale a été multipliée par 4 sur l'année

Autre changement : un tiers des acheteurs recherchent un bien dans une ville de moins de 20 000 habitants. C’est trois fois plus qu’il y a un an, toujours selon les données de SeLoger et près d’un acquéreur sur cinq recherche en zone rurale, soit quatre fois plus qu’il y a un an

Selon le sociologue Jean Viard, l’intérêt des ménages se porte vers les villes qui n’étaient pas sous le feu des projecteurs ces vingt dernières années, à l’exemple « d’Angers, du Mans, de Laval ou encore de Libourne, en raison des prix de l’immobilier moins élevés, alors que ces villes sont tout aussi agréables que les autres villes moyennes. Le mouvement, qui s’amorce, diffère de l’exode rural de 1968 où des dizaines de milliers de jeunes se sont installés à la campagne par refus du capitalisme.

Aujourd’hui, les ménages, qui quittent les grandes métropoles, ont entre 30 et 45 ans, conservent leur emploi et veulent que leurs enfants fassent de bonnes études. Ils s’installent donc le long du réseau SNCF pour être à 1 heure d’une métropole et portent une attention particulière à la connexion internet de leur logement ».

 

Les acheteurs veulent une pièce en plus 

Puisqu’ils comptent télétravailler, les acheteurs ont besoin d’une pièce en plus pour y installer leur bureau. Parmi les acheteurs intéressés par les biens anciens ou qui hésitent entre le neuf et l'ancien, 81 % sont d’ailleurs prêts à faire des travaux. Ce qui les motive : la possibilité de pouvoir aménager leur logement comme ils le souhaitent, mais également l’opportunité de payer leur logement moins cher, sans pour autant faire de concession sur la localisation.